BLACK ROOSTER : Red House (2022)



Belle découverte que ce groupe niçois, composé d’anciens membres du combo de fusion funk-rock Blofeld, qui, après avoir gagné l’appel à projets « Summer chance » a pu enregistré dans le studio RED HOUSE (d’où le titre) ce très bon disque, au son qu’ils qualifient eux-mêmes de « dirty rock bluesy ».

Porté par la voix rocailleuse d’Éric Sebbar, accompagné à la guitare de Pierre Calluaud, de Damien Bisson à la basse et de Julien Solliet, rejoint par Seb Noceo lui-aussi guitariste (ex-Chinaski), ils revendiquent des inspirations allant de Deep Purple, Jimi Hendrix, Led Zep, à d’autres plus récentes : Rivals Sons, Gary Clarck Jr, White Stripes, mais également Johnny Cash et QOTSA… très éclectiques et ouverts donc. Et cela se ressent à l’écoute de cet opus, qui alterne les titres, tous assez longs, portés par de belles mélodies, des intonations soul de la voix, des guitares lumineuses : « Useless Time », « Slove », place un morceau très garage-rock, «  Im a bomb » (également le titre le plus court), et des morceaux très rock (pas hard, ni heavy, non… rock dans sa quintessence), teintés de sonorités sudistes, les excellents « Once upon a dog », « I meet the sun », et surtout « Speed of light » dont l’intro, les breaks, les intonations ZZ Top, le tempo sont vraiment estampillés sudistes. Un excellent album, porté par un bon groupe, et magnifié par un chanteur à la voix rauque et cassée qui peut emmener l’auditeur sur des ambiances plus calmes mais tout aussi superbes (« Useless time »). Ils tournent actuellement en PACA, souhaitons leur succès et tournées hexagonales.

Chris MARQUIS